Photothèque | |||||
Sonothèque | |||||
Bibliothèque | |||||
Saisir vos observations | |||||
|
L'espèce du moisLa Pie-Grièche écorcheurCe petit oiseau discret a tout d'un mini-rapace. Mais qu'écorche-t-il ?Pie-Grièche écorcheur, Lanius collurio. Famille des laniidae.
Elle sait se faire désirer !En Ile-de-France, il faut attendre les premiers jours de mai pour avoir une chance de l'apercevoir (les observations de fin avril sont rares). On considère généralement que le mâle arrive 1 à 3 jours avant la femelle sur le site de nidification. Néanmoins, la relative rareté des observations de chants et de parades nuptiales amène à supposer la formation de certains couples, au moins, plus précocement. Elle s'installe alors dans les prairies (notamment humides) et les vergers, ainsi que dans les coupes forestières et les parcelles en régénération (elle a d'ailleurs bénéficié des parcelles de reboisement établies après les tempêtes de 1990 et 1999). On la trouve aussi sur les pelouses calcaires sur côoteaux, les friches arbustives et d'autres secteurs ouverts buissonneux. Le nid est construit dans un épineux (Aubépine, Prunellier, Églantier). Rapidement, la femelle y pond 4 à 6 oeufs (généralement une nichée par an), qu'elle va couver durant une quinzaine de jours. Les jeunes restent au nid pendant 13 à 14 jours avant leur première escapade (fin juin ou début juillet). Après quoi, ils dépendront des adultes durant encore presque deux semaines.
Un mini rapaceDressée sur sa branche, à l'affût d'une proie, la Pie-grièche écorcheur a tout
d'un petit rapace. Elle se nourrit principalement d'insectes (et essentiellement
de coléoptères), qu'elle attrape au sol ou en vol (un peu comme un gobemouche).
Il lui arrive aussi de capturer des rongeurs, des lézards, des batraciens et
même de petits oiseaux. Les vers et les gastéropodes peuvent aussi figurer à
son menu, surtout par mauvais temps. Elle ne s'éternise pas !Si elle arrive tard dans notre région, la Pie-Grièche ne s'y attarde pas. Dés que les jeunes sont autonomes, dès la mi-août, elle disparaît pour aller rejoindre ses quartiers d'hiver, dans les savanes et les steppes boisées de l'Afrique orientale et méridionale, au sud de l'équateur. Les dernières sont observées durant la seconde décade de septembre, plus rarement en octobre et, occasionnellement, en novembre.
Pour en savoir plus : |
Site mis à jour le 20/02/2024 © LPO-IDF 2007-2024. Délégation LPO Île-de-France - Parc Montsouris - 26, boulevard Jourdan - 75014 PARIS La LPO-IDF est une association Loi 1901 agréée par le Ministère de l'Environnement. Ce site utilise des cookies pour vous permettre le partage de certains contenus sur les réseaux sociaux. |